MON 12 JANVIER A MOI
Jour pour jour, j'ai le cœur qui bat comme au premier jour, en apprenant la nouvelle.
Pas assez de mots pour décrire mon ressenti,
Trop d'oreilles prêtes à écouter mes lamentations,
Trop de regards, soif d'observer mes signes de faiblesse.
Devant cet immobilisme qui crève l'œil,
tout bon patriote aimerait être sur place,
pensant qu'il pourrait faire mieux que n'importe lequel
de ces fonctionnaires qui ne connaissent ni la faim,
ni les longues nuits sous ces tentes fatiguées.
Ni les pleurs des enfants meurtris,
ni le "Tanpri Souple" de la petite qui tend la main.
Le pire de tout, je fais partie de ceux-là !
Il y a ceux qui rêvent d'être président pour atteindre enfin la lumière,
et ceux qui préfèrent ne plus être l'acteur qui distribue deux heures de bonheur,
le temps d'une soirée où il aide à oublier quelques malheurs
Mais nous devons apprendre à nous écouter.
S'il n'y avait que des riches sur terre, les riches ne seraient pas riches !
Nous avons chacun notre place, chacun notre rôle.
Chacun notre partition à jouer pour que la symphonie soit réussie.
Certes, on passe plus de temps à trouver sa bonne place qu'à y devenir très efficace.
Mais il est sûr qu'une fois trouvée, on n'y est jamais utile uniquement pour soi.
Juste comme ça,
Je cherche encore la mienne.
Alors si vous avez un tuyau...